«Le sport roi, un facteur de paix et de rapprochement entre les peuples»
Conférence de Pascal Boniface sur le football et la mondialisation
Le football se mondialise. Il est devenu un enjeu planétaire qui attire plus de monde qu’un événement politique ou même une guerre qui éclate dans un pays. C’est aussi l’instrument qui peut raffermir les identités et les liens sociaux entre peuples et nations.
C’est Pascal Boniface, politologue et expert en relations internationales, qui a évoqué hier, dans une conférence au Centre culture français d’Alger (CCF), le thème de «Football et mondialisation». Le conférencier a mis en relief «l’enjeu de la coupe du monde, surtout lorsque cette dernière est organisée en Afrique du Sud». Du coup, «ce rendez-vous va mobiliser 2,5 milliards de téléspectateurs autour de rencontres qui dépassent l’enjeu sportif». En effet, le politologue estime que le football suscite actuellement «un impact médiatique des plus importants du fait que les télévisions ont achevé la conquête du sport roi». Pour Pascal Boniface, «dans un monde globalisé, on parle plus de football que de démocratie, d’économie de marché ou de paix dans le monde».
A travers l’histoire de cette discipline, le conférencier a retracé brièvement comment des pays comme l’Angleterre ont pu transmettre «le virus de la balle ronde dans des contrées qui ne savaient pratiquement rien de ce sport». Finalement, «tous les pays, sans distinction, ont adopté cette pratique sportive, qui contribue à raffermir les identités à travers leurs équipes nationales».
Aujourd’hui, «la FIFA compte 202 pays adhérents, alors que l’ONU en compte 192». C’est dire que le football a pu gagner du terrain, là où les enjeux politiques ou économiques ont failli.
Le politologue est revenu aussi sur «les équipes nationales qui hissent l’image de leurs pays à travers des rencontres décisives». On se souvient du match du 14 novembre entre l’Algérie et l’Egypte qui, selon ce spécialiste, a dévoilé «le lien fort à l’identité du pays». La rencontre entre la Turquie et l’Arménie, qui n’ont pourtant pas de relations diplomatiques, a vu pour la première fois les officiels turcs se déplacer dans ce pays. L’exemple des supporters de la Corée du Nord qui ont manifesté en faveur de l’équipe de la Corée du Sud illustre aussi que le football peut «dépasser les frontières ethniques ou raciales».
Conférence de Pascal Boniface sur le football et la mondialisation
Le football se mondialise. Il est devenu un enjeu planétaire qui attire plus de monde qu’un événement politique ou même une guerre qui éclate dans un pays. C’est aussi l’instrument qui peut raffermir les identités et les liens sociaux entre peuples et nations.
C’est Pascal Boniface, politologue et expert en relations internationales, qui a évoqué hier, dans une conférence au Centre culture français d’Alger (CCF), le thème de «Football et mondialisation». Le conférencier a mis en relief «l’enjeu de la coupe du monde, surtout lorsque cette dernière est organisée en Afrique du Sud». Du coup, «ce rendez-vous va mobiliser 2,5 milliards de téléspectateurs autour de rencontres qui dépassent l’enjeu sportif». En effet, le politologue estime que le football suscite actuellement «un impact médiatique des plus importants du fait que les télévisions ont achevé la conquête du sport roi». Pour Pascal Boniface, «dans un monde globalisé, on parle plus de football que de démocratie, d’économie de marché ou de paix dans le monde».
A travers l’histoire de cette discipline, le conférencier a retracé brièvement comment des pays comme l’Angleterre ont pu transmettre «le virus de la balle ronde dans des contrées qui ne savaient pratiquement rien de ce sport». Finalement, «tous les pays, sans distinction, ont adopté cette pratique sportive, qui contribue à raffermir les identités à travers leurs équipes nationales».
Aujourd’hui, «la FIFA compte 202 pays adhérents, alors que l’ONU en compte 192». C’est dire que le football a pu gagner du terrain, là où les enjeux politiques ou économiques ont failli.
Le politologue est revenu aussi sur «les équipes nationales qui hissent l’image de leurs pays à travers des rencontres décisives». On se souvient du match du 14 novembre entre l’Algérie et l’Egypte qui, selon ce spécialiste, a dévoilé «le lien fort à l’identité du pays». La rencontre entre la Turquie et l’Arménie, qui n’ont pourtant pas de relations diplomatiques, a vu pour la première fois les officiels turcs se déplacer dans ce pays. L’exemple des supporters de la Corée du Nord qui ont manifesté en faveur de l’équipe de la Corée du Sud illustre aussi que le football peut «dépasser les frontières ethniques ou raciales».