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SILA 2010 : Immersion sous les chapiteaux ! La chronique de Nesrine S.
Qui a dit que l’algérien était réticent à lire ? Que nenni ! Pour convaincre les plus sceptiques, il suffit de s’aventurer au Salon International du Livre d’Alger (SILA), un jour de pluie torrentielle.
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Un vent violent a beau secouer les pavillons comme de vulgaires pantins et la pluie mitrailler leurs parois blanchâtres, des groupes de visiteurs s’engouffrent dans le chapiteau principal que se partage plus de 400 exposants.
A l’extérieur des pavillons, le SILA prend des allures de sortie bucolique en famille, en particulier dans l’espace réservé aux enfants tapissé de gazon synthétique. Des rires fusent, des bambins exultent en courant de balançoire en toboggan, sous le regard alerte de quelques adultes.
Tout a été, visiblement pensé pour le confort des visiteurs. Dans cette optique, un pavillon, un peu en retrait, renferme un véritable salon de thé où salades, sandwichs et déserts sont proposés à des prix très raisonnables.
Portique de sécurité, secouage de sacs et séparations des genres féminins et masculins, on peut dire que la sécurité est optimale ! Par contre, agoraphobe s’abstenir, une fois à l’intérieur ! Les allées de plus de 5 mètres peinent à contenir le flot incessant des curieux et certains n’hésitent pas à jouer des coudes pour se frayer un chemin.
Le sens de l’orientation est tout aussi souhaitable, car on a vite fait de se perdre dans l’enchevêtrement des stands et le labyrinthe des allées. Grandes lettres et numérotation apportent peu de secours pour retrouver la sortie à la dérobée du pavillon.
Les exposants rivalisent de créativité pour se mettre en avant et mettre à l’évidence leurs « offre spéciales » et autre « promotions ». Le regard tombe invariablement sur les 20% de rabais annoncés de toute part. Par contre, il est beaucoup plus ardu de connaitre les prix d’origine des ouvrages.
Alors qu’un orage s’acharne toujours sur le complexe olympique, le pavillon ne désempli pas. De jeunes gens papillonnent de stand en stand, des enfants assaillent leurs parents, un ou plusieurs livres à la main –à moins que ce soit l’inverse- et des auteurs attablés avec leurs ouvrages en évidence, attendent inlassablement le lecteur désireux de recevoir une dédicace. Et si certains visiteurs, piégés, s’abritent de la pluie plus qu’ils ne se passionnent pour les nouveautés littéraires, beaucoup feuillettent plusieurs livres avant d’avancer vers la caisse.
S’il y a bien une star dans l’édition 2010 du SILA, c’est bien le livre religieux. Immanquables, Saintes écritures, Sira et essais autours de l’islam s’exposent à tous les regards. Son concurrent direct, le livre pour enfant, ne manque pas non plus de visibilité. De toutes les formes, de toutes les couleurs et à tous les prix, une multitude de livres jeunesse et de BD rendent indécis des enfants fascinés…ou poussés à s’y intéresser.
Les parents, quant à eux jettent subrepticement un œil aux prix avec angoisse avant de décider de la qualité du livre. Les prix des ouvrages est d’ailleurs la préoccupation principales des visiteurs. Avec un peu de temps, les plus chanceux profiteront de rabais extraordinaires. Mais pour la majorité et malgré certains efforts des éditeurs, beaucoup de livres n’en demeurent pas moins hors de portée de l’algérien moyen.
Qui a dit que l’algérien était réticent à lire ? Que nenni ! Pour convaincre les plus sceptiques, il suffit de s’aventurer au Salon International du Livre d’Alger (SILA), un jour de pluie torrentielle.
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Un vent violent a beau secouer les pavillons comme de vulgaires pantins et la pluie mitrailler leurs parois blanchâtres, des groupes de visiteurs s’engouffrent dans le chapiteau principal que se partage plus de 400 exposants.
A l’extérieur des pavillons, le SILA prend des allures de sortie bucolique en famille, en particulier dans l’espace réservé aux enfants tapissé de gazon synthétique. Des rires fusent, des bambins exultent en courant de balançoire en toboggan, sous le regard alerte de quelques adultes.
Tout a été, visiblement pensé pour le confort des visiteurs. Dans cette optique, un pavillon, un peu en retrait, renferme un véritable salon de thé où salades, sandwichs et déserts sont proposés à des prix très raisonnables.
Portique de sécurité, secouage de sacs et séparations des genres féminins et masculins, on peut dire que la sécurité est optimale ! Par contre, agoraphobe s’abstenir, une fois à l’intérieur ! Les allées de plus de 5 mètres peinent à contenir le flot incessant des curieux et certains n’hésitent pas à jouer des coudes pour se frayer un chemin.
Le sens de l’orientation est tout aussi souhaitable, car on a vite fait de se perdre dans l’enchevêtrement des stands et le labyrinthe des allées. Grandes lettres et numérotation apportent peu de secours pour retrouver la sortie à la dérobée du pavillon.
Les exposants rivalisent de créativité pour se mettre en avant et mettre à l’évidence leurs « offre spéciales » et autre « promotions ». Le regard tombe invariablement sur les 20% de rabais annoncés de toute part. Par contre, il est beaucoup plus ardu de connaitre les prix d’origine des ouvrages.
Alors qu’un orage s’acharne toujours sur le complexe olympique, le pavillon ne désempli pas. De jeunes gens papillonnent de stand en stand, des enfants assaillent leurs parents, un ou plusieurs livres à la main –à moins que ce soit l’inverse- et des auteurs attablés avec leurs ouvrages en évidence, attendent inlassablement le lecteur désireux de recevoir une dédicace. Et si certains visiteurs, piégés, s’abritent de la pluie plus qu’ils ne se passionnent pour les nouveautés littéraires, beaucoup feuillettent plusieurs livres avant d’avancer vers la caisse.
S’il y a bien une star dans l’édition 2010 du SILA, c’est bien le livre religieux. Immanquables, Saintes écritures, Sira et essais autours de l’islam s’exposent à tous les regards. Son concurrent direct, le livre pour enfant, ne manque pas non plus de visibilité. De toutes les formes, de toutes les couleurs et à tous les prix, une multitude de livres jeunesse et de BD rendent indécis des enfants fascinés…ou poussés à s’y intéresser.
Les parents, quant à eux jettent subrepticement un œil aux prix avec angoisse avant de décider de la qualité du livre. Les prix des ouvrages est d’ailleurs la préoccupation principales des visiteurs. Avec un peu de temps, les plus chanceux profiteront de rabais extraordinaires. Mais pour la majorité et malgré certains efforts des éditeurs, beaucoup de livres n’en demeurent pas moins hors de portée de l’algérien moyen.
