Epidémie de paludisme à Banjul et au Sénégal : Gambie-Algérie sur terrain neutre ?
La première manche des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations
2013, qui aura lieu à Banjul, le 29 février prochain, risque d'être
perturbée à cause d'une épidémie de paludisme qui frappe deux pays de
l'ouest de l'Afrique.
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La première manche des
éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations 2013, qui aura lieu à
Banjul, le 29 février prochain, risque d'être perturbée à cause d'une
épidémie de paludisme qui frappe deux pays de l'ouest de l'Afrique. Il
s'agit du Sénégal et certaines villes gambiennes frontalières. Selon des
rapports de la presse gambienne, l'épidémie a commencé au Sénégal il y a
quelques mois, et devant l'incapacité des autorités sénégalaises à
faire face à ce problème, surtout qu'il avait coïncidé avec une fête
religieuse des pays de l'ouest de l'Afrique, des milliers de Gambiens
ont rejoint la ville de Touba considérée comme capitale de la confrérie
musulmane des Mourides. C'est à ce moment là que beaucoup de gens ont
été contaminés par ce virus qui est facile à se propager. Du coup, même
si l'épidémie ne s’est toujours pas répandue à Banjul, la capitale
gambienne, il y a de fortes chances qu'elle le soit, à moins que les
autorités locales prennent leurs dispositions et évitent le pire. Du
coup, notre première pensée va vers ce match Gambie- Algérie qui risque
de connaître des perturbations.
Le match risque d'être reporté ou programmé dans un autre pays
Dans
le cas où cette épidémie prenne de l'ampleur à Banjul et dans la
majorité du sol gambien, la Confédération africaine de football
procédera sans aucun doute à des décisions, surtout si les instances
footballistiques locales la saisissent. Par mesure de protection à
l'encontre de l'équipe algérienne et même des journalistes qui vont
l’accompagner au cours de cette sortie importante, la CAF pourrait
prendre la décision de reporter ladite rencontre à une date ultérieure
ou la délocaliser dans un autre pays de la région, outre le Sénégal, qui
vit une situation plus compliquée. Pour le report du match, il est à
écarter dans la mesure où il n'y aura pas une autre date pour le
programmer. Reste à savoir quelle sera la réaction de la plus haute
instance du football africain.
Le même scénario que le match de l'Angola
Avec
du recul, on s'aperçoit que la sélection nationale algérienne a vécu
une situation similaire en 2005. C'était à l'occasion du match retour
face à l'Angola, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde
2006. La FAF avait été en effet destinatrice d'une correspondance de la
FIFA et de la CAF un mois avant la date prévue du match, faisant part du
report du match à cause d'une épidémie de malaria à Luanda et les
villes avoisinantes. Cette décision avait été prise par mesure de
sécurité, et le match a été programmé plus d'un mois plus tard. Il est
vraiment prématuré de spéculer sur l'avenir de cette rencontre et les
décisions qui seront prises. Raouraoua pèsera sans aucun doute de tout
son poids auprès de la CAF pour éviter à la sélection, accompagnateurs
et même journalistes, d'être confrontés au risque d'attraper cette
maladie.
La première manche des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations
2013, qui aura lieu à Banjul, le 29 février prochain, risque d'être
perturbée à cause d'une épidémie de paludisme qui frappe deux pays de
l'ouest de l'Afrique.
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La première manche des
éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations 2013, qui aura lieu à
Banjul, le 29 février prochain, risque d'être perturbée à cause d'une
épidémie de paludisme qui frappe deux pays de l'ouest de l'Afrique. Il
s'agit du Sénégal et certaines villes gambiennes frontalières. Selon des
rapports de la presse gambienne, l'épidémie a commencé au Sénégal il y a
quelques mois, et devant l'incapacité des autorités sénégalaises à
faire face à ce problème, surtout qu'il avait coïncidé avec une fête
religieuse des pays de l'ouest de l'Afrique, des milliers de Gambiens
ont rejoint la ville de Touba considérée comme capitale de la confrérie
musulmane des Mourides. C'est à ce moment là que beaucoup de gens ont
été contaminés par ce virus qui est facile à se propager. Du coup, même
si l'épidémie ne s’est toujours pas répandue à Banjul, la capitale
gambienne, il y a de fortes chances qu'elle le soit, à moins que les
autorités locales prennent leurs dispositions et évitent le pire. Du
coup, notre première pensée va vers ce match Gambie- Algérie qui risque
de connaître des perturbations.
Le match risque d'être reporté ou programmé dans un autre pays
Dans
le cas où cette épidémie prenne de l'ampleur à Banjul et dans la
majorité du sol gambien, la Confédération africaine de football
procédera sans aucun doute à des décisions, surtout si les instances
footballistiques locales la saisissent. Par mesure de protection à
l'encontre de l'équipe algérienne et même des journalistes qui vont
l’accompagner au cours de cette sortie importante, la CAF pourrait
prendre la décision de reporter ladite rencontre à une date ultérieure
ou la délocaliser dans un autre pays de la région, outre le Sénégal, qui
vit une situation plus compliquée. Pour le report du match, il est à
écarter dans la mesure où il n'y aura pas une autre date pour le
programmer. Reste à savoir quelle sera la réaction de la plus haute
instance du football africain.
Le même scénario que le match de l'Angola
Avec
du recul, on s'aperçoit que la sélection nationale algérienne a vécu
une situation similaire en 2005. C'était à l'occasion du match retour
face à l'Angola, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde
2006. La FAF avait été en effet destinatrice d'une correspondance de la
FIFA et de la CAF un mois avant la date prévue du match, faisant part du
report du match à cause d'une épidémie de malaria à Luanda et les
villes avoisinantes. Cette décision avait été prise par mesure de
sécurité, et le match a été programmé plus d'un mois plus tard. Il est
vraiment prématuré de spéculer sur l'avenir de cette rencontre et les
décisions qui seront prises. Raouraoua pèsera sans aucun doute de tout
son poids auprès de la CAF pour éviter à la sélection, accompagnateurs
et même journalistes, d'être confrontés au risque d'attraper cette
maladie.