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Paris : l’œuvre de Mohamed Arkoun revisitée
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L’œuvre et la personnalité de Mohamed Arkoun, qui a développé une critique de la pensée islamique et plaidé pour un islam repensé dans le monde contemporain, ont été longuement évoqués hier soir au Centre culturel algérien (CCA) à Paris.
Lors d’une soirée hommage à ce chercheur algérien, décédé dans la nuit du 14 au 15 septembre dernier, le directeur général de l’Institut du monde Arabe, Tayeb Bendiab a souligné la qualité d’un homme « qui, a-t-il dit, s’est évertué sa vie durant à promouvoir un islam libre et ouvert, en passant le religieux au filtre de la raison critique ».
Il a rappelé que cette grande figure a dénoncé le fanatisme religieux et rejeté les amalgames qui dénaturent le message de tolérance et de paix porté par l’Islam.
L’islamologue Rachid Benzine a signalé pour sa part que Mohamed Arkoun s’est évertué à appliquer les méthodes des sciences humaines pour tenter une relecture du texte coranique. « Ce penseur, a-t-il ajouté, ne s’est pas seulement contenté de critiquer ceux qui, dans le monde musulman, refusent toute approche critique, mais a également vilipendé les orientalistes considérés pas lui comme les alliés du prolongement de la domination occidentale sur le monde musulman ».
« Par une lecture critique, l'historien ne voulait pas dire « acte de démolition », comme certains l'en accusaient, mais « lecture réfléchie » sur les conditions de production du texte sacré jusqu’à la naissance de la tradition, a également souligné ce chercheur.
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L’œuvre et la personnalité de Mohamed Arkoun, qui a développé une critique de la pensée islamique et plaidé pour un islam repensé dans le monde contemporain, ont été longuement évoqués hier soir au Centre culturel algérien (CCA) à Paris.
Lors d’une soirée hommage à ce chercheur algérien, décédé dans la nuit du 14 au 15 septembre dernier, le directeur général de l’Institut du monde Arabe, Tayeb Bendiab a souligné la qualité d’un homme « qui, a-t-il dit, s’est évertué sa vie durant à promouvoir un islam libre et ouvert, en passant le religieux au filtre de la raison critique ».
Il a rappelé que cette grande figure a dénoncé le fanatisme religieux et rejeté les amalgames qui dénaturent le message de tolérance et de paix porté par l’Islam.
L’islamologue Rachid Benzine a signalé pour sa part que Mohamed Arkoun s’est évertué à appliquer les méthodes des sciences humaines pour tenter une relecture du texte coranique. « Ce penseur, a-t-il ajouté, ne s’est pas seulement contenté de critiquer ceux qui, dans le monde musulman, refusent toute approche critique, mais a également vilipendé les orientalistes considérés pas lui comme les alliés du prolongement de la domination occidentale sur le monde musulman ».
« Par une lecture critique, l'historien ne voulait pas dire « acte de démolition », comme certains l'en accusaient, mais « lecture réfléchie » sur les conditions de production du texte sacré jusqu’à la naissance de la tradition, a également souligné ce chercheur.
